
En résumé :
- La taille de l’arc (poignée et branches) doit être choisie en fonction de votre allonge personnelle pour un confort et une efficacité optimaux.
 - Le choix des matériaux (bois, carbone, alu) n’est pas qu’une question de prix, mais un investissement stratégique qui définit la sensation de tir et votre marge de progression.
 - La compatibilité entre la poignée et les branches est assurée par le standard universel ILF (International Limb Fitting System), un point non négociable à vérifier.
 - Les réglages de base (Tiller, Band, Berger) sont le secret d’un arc performant et doivent être compris avant même l’achat.
 
Ça y est, après des mois passés à tirer avec le matériel du club, vous sentez que le moment est venu. L’envie d’avoir votre propre arc, un matériel qui vous ressemble et qui vous suivra en compétition, devient plus forte que tout. Mais en ouvrant les pages des archeries en ligne, c’est la panique : poignées, branches, stabilisateurs, viseurs… des dizaines de références, de matériaux et de standards. La peur de faire un mauvais choix, d’investir une somme conséquente dans un puzzle dont les pièces ne s’assemblent pas, est bien réelle. On vous a peut-être conseillé de « prendre une marque connue » ou que « le carbone, c’est mieux », mais ces affirmations ne vous aident pas à y voir plus clair.
Et si la véritable clé n’était pas de choisir les pièces les plus chères, mais de construire un système cohérent ? L’achat de votre premier arc de compétition n’est pas une simple addition de composants, mais l’assemblage d’un ensemble où chaque pièce a une conséquence directe sur votre tir et vos sensations. L’objectif de ce guide est de vous transformer en acheteur averti. En tant que votre conseiller personnel, je vais vous guider pas à pas, en démystifiant le jargon technique pour que vous puissiez investir intelligemment. Nous n’allons pas seulement voir *quoi* choisir, mais surtout comprendre le *pourquoi* de chaque décision, de la taille de la poignée à l’épaisseur de votre repose-flèche.
Pour ceux qui préfèrent un accompagnement visuel, la vidéo suivante de la Fédération Française de Tir à l’Arc est un excellent complément. Elle vous montre de manière très concrète les étapes de montage et les premiers réglages de votre arc une fois que vous aurez choisi vos composants.
Pour vous accompagner dans cette démarche, nous allons détailler chaque élément crucial de votre futur arc. Cet article est structuré pour suivre votre processus de décision, de la base fondamentale de l’arc jusqu’aux accessoires qui feront la différence.
Sommaire : Construire votre premier arc classique de compétition, pièce par pièce
- Quelle taille d’arc choisir ? La formule simple pour adapter la poignée et les branches à votre morphologie
 - Branches en carbone ou en bois ? Ce que votre choix change réellement sur votre tir
 - Les 3 réglages secrets de l’arc recurve que 90% des archers ignorent
 - Poignée d’arc en alu ou en carbone : le match pour savoir où placer votre budget
 - Le piège de la compatibilité : comment être sûr que vos branches s’adapteront à votre poignée
 - La lame de votre repose-flèche : comment son épaisseur et sa matière influencent votre tir
 - Au-delà de l’arc : les marques d’accessoires que tous les champions s’arrachent
 - Hoyt, Mathews, PSE, Win&Win : qui sont les géants de l’archerie et que choisir ?
 
Quelle taille d’arc choisir ? La formule simple pour adapter la poignée et les branches à votre morphologie
Avant même de parler de marque ou de matériau, la première décision, la plus fondamentale, concerne la taille de votre arc. Un arc trop grand ou trop petit pour vous sera inconfortable, instable et limitera drastiquement votre progression. Cette taille est directement liée à votre allonge, c’est-à-dire la distance entre votre main d’arc et votre point d’ancrage au visage lorsque vous êtes en position de tir. Vous n’êtes pas seul dans cette démarche ; vous rejoignez une communauté passionnée de près de 85 000 licenciés en France, dont plus de la moitié se lance dans la compétition.
Alors, comment déterminer la bonne taille ? La méthode la plus fiable, à faire valider par votre entraîneur, est simple :
- Utilisez une flèche graduée (ou un « testeur d’allonge ») et armez votre arc jusqu’à votre position de tir habituelle, sans décocher.
 - Votre entraîneur ou un coéquipier lit la mesure au niveau du « berger button » (le piston sur la poignée).
 - Ajoutez 1,75 pouce (environ 4,45 cm) à cette mesure pour obtenir votre allonge AMO (Archery Manufacturers and Merchants Organization).
 
Cette mesure en pouces va dicter la taille de l’arc à choisir. L’arc est un système composé d’une poignée et de branches. Un arc de 68 pouces peut être obtenu avec une poignée de 25″ et des branches « medium », ou une poignée de 23″ et des branches « long ». En règle générale, pour un premier achat, on privilégie une poignée de 25 pouces, qui est le standard le plus polyvalent. Voici les correspondances classiques :
- Allonge de 27 à 29 pouces : Arc de 68 pouces (poignée 25″ + branches Medium)
 - Allonge de 29 à 31 pouces : Arc de 70 pouces (poignée 25″ + branches Long)
 - Allonge inférieure à 27 pouces : Arc de 66 pouces (poignée 25″ + branches Short, ou poignée 23″)
 
Choisir la bonne taille dès le départ, c’est s’assurer que l’arc travaillera de manière optimale, en restituant toute son énergie sans forcer, et vous offrira la meilleure stabilité possible.
Branches en carbone ou en bois ? Ce que votre choix change réellement sur votre tir
Une fois la taille et la puissance (en livres) de vos branches déterminées avec votre entraîneur, vient le choix crucial des matériaux. C’est ici que la notion de sensation de tir entre en jeu. Les branches sont le moteur de votre arc, et leur composition va définir leur comportement à la libération de la corde. Les deux grandes familles sont les branches bois/fibre de verre et les branches avec du carbone.
Étude de cas : Le choix d’un archer en première année de compétition
Pour un archer qui débute en compétition, il est souvent recommandé de commencer avec des branches en bois/fibre ou bois/carbone. Pourquoi ? Car elles offrent un excellent retour d’information. Comme l’explique un guide spécialisé sur le choix des matériaux, ces branches permettent de bien « sentir » ses erreurs techniques. À l’inverse, des branches haut de gamme en carbone/mousse (carbon-foam) vont avoir tendance à gommer les petites imperfections de la décoche, ce qui est confortable mais peut masquer des défauts à corriger. Une branche carbone/mousse sera plus douce et rapide, tandis qu’une branche bois/carbone sera un peu plus « sèche » et nerveuse, mais très efficace. L’investissement intelligent pour un débutant est souvent de partir sur une bonne paire de bois/fibre pour maîtriser sa technique, avant de passer au carbone.
La puissance, exprimée en livres (#), est un autre critère essentiel. L’erreur classique est de vouloir une puissance trop élevée trop tôt. Pour un premier arc de compétition, une puissance comprise entre 24# et 32# est une fourchette raisonnable pour la plupart des archers (hommes et femmes). Cela permet de se concentrer sur la technique sans lutter contre l’arc. Votre marge de progression sera bien meilleure avec une puissance maîtrisée qu’avec une puissance subie.
En résumé, le choix des branches est votre premier véritable investissement stratégique. Des branches d’entrée de gamme bois/fibre sont parfaites pour apprendre et sentir le tir. Des branches avec du carbone apporteront plus de vitesse et de confort, mais ne sont pas indispensables pour performer à vos débuts. L’important est de choisir une puissance adaptée à votre niveau actuel.
Ne vous laissez pas aveugler par le tout-carbone ; un choix progressif est souvent le plus payant sur le long terme.
Les 3 réglages secrets de l’arc recurve que 90% des archers ignorent
Acheter un arc de compétition, c’est comme passer d’une voiture de série à une voiture de course : vous avez soudain accès à une multitude de réglages qui peuvent transformer son comportement. Beaucoup d’archers débutants négligent ces réglages, pensant qu’ils sont réservés à l’élite. C’est une erreur ! Comprendre ces trois paramètres fondamentaux dès le début vous donnera un avantage considérable et vous permettra d’exploiter pleinement le potentiel de votre matériel.
Ces trois réglages sont le Tiller, le Band et le Berger Button. Ils interagissent pour s’assurer que la flèche quitte l’arc de la manière la plus propre et la plus rectiligne possible, ce qui est la clé de la régularité. Un bon réglage de base est la première étape vers de bons groupements en cible.
Le tableau suivant, inspiré des guides de la communauté d’archers, synthétise le rôle de ces trois réglages essentiels.
| Réglage | Mesure / Objectif | Impact sur le tir | Ajustement de base | 
|---|---|---|---|
| Tiller | Différence de distance entre la corde et chaque branche | Assure une synchronisation parfaite des branches à la libération | Branche du haut : +3 à +5mm par rapport à la branche du bas | 
| Band | Distance entre la corde et le creux de la poignée, au repos | Optimise la restitution de la puissance des branches | Dépend de la taille de l’arc (ex: ~22cm pour un 68″) | 
| Berger Button | Pression du ressort qui repousse la flèche | Corrige le paradoxe de la flèche pour une sortie rectiligne | Préréglage à pression moyenne, puis affinage par test papier | 
Le réglage du Berger Button est particulièrement crucial. Comme le rappelle un guide détaillé sur le sujet, son rôle est « d’exercer une pression le long du tube, limitant le paradoxe engendré par la forte poussée à l’arrière de la flèche lors de la libération ». Sans ce petit piston, votre flèche partirait en « queue de poisson ».
Demandez à votre entraîneur de vous montrer comment mesurer et ajuster ces paramètres sur un arc. C’est une compétence qui vous servira tout au long de votre vie d’archer.
Poignée d’arc en alu ou en carbone : le match pour savoir où placer votre budget
La poignée est le châssis de votre arc, la pièce centrale sur laquelle tout le reste vient se greffer. C’est aussi souvent la pièce la plus chère. Le grand débat qui agite le monde de l’archerie est : aluminium ou carbone ? Pour un premier achat, c’est une question de budget, mais surtout d’investissement intelligent. L’aluminium usiné ou forgé est le standard depuis des décennies. Il offre une excellente rigidité et une grande durabilité. Une poignée en aluminium haut de gamme est un investissement sûr et durable.
Le carbone, quant à lui, est le matériau de la modernité. Comme le souligne le fabricant spécialisé Uukha, le carbone est « plus léger, plus rigide en torsion et absorbant plus de vibrations que l’aluminium pour plus de confort ». Cette capacité à absorber les vibrations se traduit par une sensation de tir plus douce, moins de fatigue dans le bras d’arc et potentiellement plus de confort sur la durée d’une compétition. Cependant, ce confort a un prix, souvent bien plus élevé que celui de l’aluminium.
Alors, que faire pour un premier achat ? Voici le conseil d’un vendeur : si votre budget est limité, il est bien plus judicieux d’investir dans une excellente poignée en aluminium d’une grande marque et des branches d’entrée/milieu de gamme, plutôt que de tout miser sur une poignée en carbone bas de gamme. Une bonne poignée en alu vous suivra des années. Vous pourrez ensuite faire évoluer vos branches. De plus, les poignées aluminium haut de gamme d’occasion se revendent très facilement sur le marché français, via des sites comme Le Bon Coin ou des groupes Facebook spécialisés. C’est une excellente option pour accéder à du matériel de pointe sans se ruiner.
Le choix se résume donc à une stratégie : la sécurité et la durabilité d’une valeur sûre en aluminium, ou le confort et la légèreté du carbone si votre budget le permet sans sacrifier la qualité des autres composants. Pour un premier arc, l’aluminium représente souvent le meilleur rapport performance/prix/durabilité.
Pensez à long terme : une bonne poignée est une base saine sur laquelle vous pourrez faire évoluer le reste de votre équipement pendant de nombreuses années.
Le piège de la compatibilité : comment être sûr que vos branches s’adapteront à votre poignée
Vous avez choisi la taille de votre poignée, vous avez une idée du type de branches que vous souhaitez… La question qui tue arrive : est-ce que tout cela va s’assembler correctement ? Heureusement, le monde de l’archerie a trouvé une solution quasi universelle à ce problème : le système ILF (International Limb Fitting System). Né dans les années 80, ce standard de fixation est aujourd’hui adopté par la quasi-totalité des fabricants d’arcs classiques de compétition.
Comme l’explique le site spécialisé Erhart Sports, ce système « permet une grande flexibilité dans le choix des branches ». Concrètement, cela signifie que vous pouvez monter des branches de marque A sur une poignée de marque B, tant que les deux sont au standard ILF. C’est une véritable révolution qui vous donne une liberté de choix immense pour construire et faire évoluer votre arc. Pour votre premier achat, s’assurer que la poignée et les branches sont compatibles ILF est donc une règle d’or absolue. C’est la garantie de ne pas vous retrouver avec des pièces inutilisables.
Même avec le standard ILF, une vérification s’impose. Une tolérance de fabrication, même minime, peut créer un léger jeu indésirable. L’idéal est de toujours tester le montage en magasin avant l’achat final. Si vous achetez en ligne, cette checklist vous aidera à valider votre montage dès la réception.
Votre plan de vérification pour la compatibilité ILF
- Points de contact : Assurez-vous que la poignée et les branches portent bien la mention ou le logo « ILF ». C’est votre premier signal de compatibilité.
 - Collecte : Lors du montage, la base de la branche doit s’insérer dans le logement de la poignée (la « poche ») sans forcer, mais sans jeu excessif.
 - Cohérence : Une fois la vis de fixation de la branche (le « tiller bolt ») serrée, la branche ne doit avoir aucun jeu latéral. Essayez de la bouger de gauche à droite, elle doit être parfaitement stable.
 - Mémorabilité/émotion : Vérifiez les vis de réglage d’alignement latéral. Si vous devez les serrer au maximum d’un côté pour que la corde passe au centre de la branche, il y a peut-être un problème de tolérance.
 - Plan d’intégration : Si vous avez le moindre doute, n’hésitez pas à demander l’avis de votre entraîneur ou à contacter le service client de votre archerie.
 
En choisissant systématiquement du matériel ILF, vous vous offrez la liberté de faire évoluer votre arc pièce par pièce, au rythme de votre progression et de votre budget.
La lame de votre repose-flèche : comment son épaisseur et sa matière influencent votre tir
Nous entrons maintenant dans le domaine des détails qui font la différence. Le repose-flèche est cette petite pièce métallique sur laquelle repose votre flèche avant le tir. Pour le tir de compétition, on utilise majoritairement des modèles à lame d’acier, comme les célèbres modèles de la marque Beiter. Ce que beaucoup d’archers ignorent, c’est que la lame de ce repose-flèche n’est pas une pièce unique, mais un consommable qui s’adapte et se choisit avec soin.
La lame doit être suffisamment rigide pour supporter le poids de la flèche sans plier, mais assez souple pour s’effacer parfaitement au passage de l’empennage (les plumes). Son choix dépend principalement du poids de vos flèches. Des flèches plus lourdes (utilisées en extérieur à 70m) nécessiteront une lame plus épaisse et donc plus rigide qu’des flèches légères pour le tir en salle à 18m. Les fabricants comme Beiter proposent une gamme d’épaisseurs, allant de 0,20 mm à 0,40 mm, pour s’adapter à tous les types de tubes.
Le réglage de la position du repose-flèche est également d’une précision chirurgicale. Il s’agit d’aligner la flèche avec la « chaîne de traction » (œil – main de corde – main d’arc). Un mauvais alignement, même d’un millimètre, peut entraîner un contact parasite avec la poignée et ruiner votre groupement. Les guides techniques de fabricants comme Easton montrent que des ajustements de l’ordre de 0,8 mm sont parfois nécessaires pour obtenir un vol de flèche parfait. C’est un réglage fin qui se fait avec l’aide de son entraîneur, souvent à l’aide d’un « test papier » pour analyser le vol de la flèche sur les premiers mètres.
Ne sous-estimez jamais l’importance du repose-flèche. C’est l’un des premiers éléments à vérifier en cas de problème de régularité, car une lame fatiguée ou mal adaptée est une source d’erreurs fréquente.
Au-delà de l’arc : les marques d’accessoires que tous les champions s’arrachent
Un arc de compétition n’est pas complet sans ses accessoires : le viseur, la stabilisation, le clicker, le berger button… Ces éléments sont tout aussi importants que l’arc lui-même pour atteindre la haute performance. En observant l’équipement des meilleurs archers mondiaux, on voit rapidement émerger quelques marques incontournables, reconnues pour leur fiabilité et leur précision.
En France, l’exemple de Lisa Barbelin, première médaillée olympique individuelle de l’histoire de l’archerie française (Bronze à Paris 2024), est très inspirant. Son équipement est un parfait reflet des choix de l’élite. Elle combine une technologie coréenne de pointe pour l’arc (poignée Win&Win, branches Wiawis) avec l’excellence d’un fabricant français pour un accessoire clé : le viseur. En effet, elle utilise un viseur de la marque Arc Système, un choix partagé par de très nombreux archers de l’équipe de France.
Arc Système est un fabricant français situé en Auvergne, mondialement reconnu pour la qualité de ses viseurs et de ses stabilisations. Comme l’indique la marque sur son site, sa spécialité est la « fabrication d’accessoires pour le tir à l’arc », avec des viseurs reconnus pour leur précision micrométrique et leur robustesse. Choisir un accessoire Arc Système, c’est faire le choix du « Made in France » et d’une qualité éprouvée au plus haut niveau.
D’autres marques dominent le marché des accessoires. Shibuya (Japon) pour les viseurs et repose-flèches, Beiter (Allemagne) pour les clickers, berger buttons et repose-flèches, ou encore Easton (USA) pour les stabilisations, sont des noms que vous retrouverez sur tous les pas de tir de compétition. Ces marques sont des valeurs sûres. Pour un premier équipement, il n’est pas nécessaire de prendre le modèle le plus cher, mais choisir un viseur ou une stabilisation d’une de ces marques reconnues est un gage de qualité et de durabilité.
Votre budget initial doit prévoir une part significative pour un bon viseur et une stabilisation correcte. Ce sont des investissements qui ont un impact direct sur votre score.
À retenir
- Le point de départ de tout est votre morphologie : mesurez votre allonge pour définir la taille de l’arc. C’est non négociable.
 - Votre budget doit être un investissement intelligent : privilégiez une excellente poignée en aluminium, quitte à prendre des branches plus modestes au début.
 - Le standard ILF est votre meilleur ami : il garantit la compatibilité et la possibilité de faire évoluer votre arc dans le temps.
 
Hoyt, Mathews, PSE, Win&Win : qui sont les géants de l’archerie et que choisir ?
Maintenant que vous comprenez le rôle et les caractéristiques de chaque composant, il est temps d’aborder la question des marques. Hoyt, Win&Win, Kinetic, Fivics… Ces noms reviennent constamment. Chaque marque a sa propre philosophie, son histoire et son positionnement. Connaître ces identités vous aidera à faire un choix qui correspond non seulement à votre budget, mais aussi à vos aspirations.
Le marché de l’arc classique de compétition est principalement dominé par le géant américain Hoyt et le leader de l’innovation sud-coréen Win&Win (W&W). Hoyt est synonyme de tradition, de robustesse et de poignées extrêmement stables et éprouvées. Win&Win, de son côté, pousse l’innovation avec une maîtrise parfaite de la technologie carbone, proposant des arcs souvent plus légers et rapides. Comme le résume un archer sur un forum communautaire, « W&W and Hoyt are both very good… it just comes down to personal preference ». Il n’y a pas de mauvais choix, juste une question de feeling personnel.
Pour un premier achat, des marques comme Kinetic ou Fivics offrent un excellent compromis. Elles proposent du matériel performant et compatible ILF à des tarifs très compétitifs, idéaux pour se lancer en compétition sans se ruiner. Le tableau ci-dessous résume le positionnement de ces acteurs majeurs.
| Marque | Origine | Philosophie | Positionnement | Accessibilité en France | 
|---|---|---|---|---|
| Hoyt | États-Unis | Tradition, robustesse, stabilité | Haut de gamme établi | Très bonne (largement distribuée) | 
| Win&Win (W&W) | Corée du Sud | Innovation, légèreté, technologie carbone | Haut de gamme moderne | Bonne (présent dans les clubs) | 
| Kinetic | Distributeur européen | Rapport qualité/prix optimisé | Entrée-intermédiaire compétition | Excellent (marque accessible) | 
| Fivics | Corée du Sud | Performance technique | Compétitif intermédiaire | Bonne (croissant en France) | 
Avec ces connaissances, vous êtes maintenant prêt à échanger avec votre entraîneur ou à pousser la porte d’une archerie. Vous ne subirez plus le jargon technique, vous pourrez dialoguer, poser les bonnes questions et construire l’arc qui vous accompagnera vers vos premières victoires.